Qui d’autre veut arrêter de se trouver des excuses et retrouver sa motivation?

La motivation est un phénomène dynamique qui tire sa source de nos perceptions et qui nous amène à choisir de nous engager dans une activité et de persévérer dans son accomplissement.

Sans cette force qui suscite, oriente, et maintient un comportement donné dans le but de réaliser un objectif précis, il devient difficile de connaître la réussite et le succès.

Seulement voilà, nous sommes tous victimes de distractions, de l’envie de lézarder, et nous nous soumettons promptement à la résignation quand nous sentons que nos actions n’ont pas d’effet dans une situation

Rassurez-vous, ce réflexe psychiques est tout à fait naturel. Je pense même que ceux qui vous diront ne jamais réagir comme cela exagèrent légèrement.

L’art de se trouver des excuses, c’est cette tendance à se dédouaner de ses responsabilités tout en justifiant notre manque de motivation par des éléments extérieurs : « oui, mais il pleut », « de toute façon, j’ai déjà bien travaillé hier », « comment puis-je me concentrer alors que j’ai des problèmes familiaux ? », « non, là je n’ai pas envie, je ferai cela plus tard »…

Ce comportement, s’il est compréhensible, peut rapidement nous embourber dans une spirale de procrastination et de négativité nous amenant à perdre de vue nos desseins et au final, à perdre le goût du défi, de la prise du risque et du travail bien fait.

Si les excuses que nous inventons nous permettent de nous sentir apaisés dans l’immédiat (car libérés de nos obligations), elles remettent en cause notre vision du long terme, engendrant bien souvent un fort sentiment de culpabilité.

1. La motivation comme état de « transe »

N’ayez pas peur de ce titre, je ne suis pas un gourou !

Non, quand je parle de transe, je parle de cet élan, de cette force psychique qui nous pousse à vouloir atteindre nos objectifs, à nous lancer corps et âme dans une activité, quelle qu’elle soit.

Ce n’est pas forcément la réalisation de la tâche en elle-même qui nous procure de la satisfaction, mais plutôt son accomplissement, la matérialisation d’un résultat, engendrant fierté et stimulant notre ego.

Rappelez-vous : comment vous êtes-vous senti la dernière fois que vous avez terminé un travail qui vous a demandé plusieurs semaines de recherches ? Ou quand vous avez terminé une session d’examens après avoir révisé pendant des semaines ?

Les satisfactions qui découlent de notre motivation sont des bonheurs ponctuels, des moyens d’éclaircir notre quotidien et par la même, de nous épanouir dans la réalisation.

2. La motivation via l’introspection

Les excuses que nous formulons auprès des membres notre environnement ne sont pas nécessairement remises en cause par ces derniers. Nous les pensons alors justifiées et convaincantes.

Mais la seule personne qui connaît les tenants et les aboutissants de la situation, c’est vous. Oui, nous pouvons nous jouer des autres en leur faisant croire ce que nous voulons sans nous « faire prendre ». Mais est-ce là l’important ?

Plutôt que de vous évertuer à trouver des excuses, pourquoi ne pas sonder votre intellect pour mettre en relief les véritables raisons de votre manque de motivation ?

La motivation n’apparaît pas toute seule au réveil, elle est le fruit d’une réflexion, d’une remise en question perpétuelle. Définir des objectifs concrets, réalisables et profitables vous permettra de la stimuler.

Pour susciter la motivation et en faire un état d’esprit concret, il apparaît donc nécessaire de mettre en lumière ce que vous attendez de votre quotidien.

Quelles satisfactions allez-vous pouvoir tirer de votre journée ? Comment les matérialiser ? Les efforts requis sont-ils en adéquation avec la récompense ?

Si ce n’est pas le cas, vous allez devoir sérieusement réfléchir à votre situation. La quête du bonheur passe par la récompense personnelle et l’épanouissement dans nos activités quotidiennes. Si votre occupation ne correspond pas à votre personnalité, ne vous le cachez pas.

Prenez conscience qu’il n’est jamais trop tard pour changer de vie, à condition que votre plan de route soit bien défini. Faites confiance à votre instinct. Il sait où votre motivation se cache.

3. La motivation comme indicateur de votre état de santé

Les motifs que nous évoquons pour justifier notre manque de motivation sont parfois des manifestations psychiques de notre état de santé. Notre corps ou notre esprit nous envoie un signal, une notification d’une trop grande fatigue.

Les raisons en sont aussi diverses que variées (surmenage, stress…) et ne doivent pas être ignorées. La motivation peut parfois nous inciter à dépasser nos limites.

Le corps ne peut pas toujours suivre l’esprit. Il faut se respecter, se donner les moyens de vivre dans de bonnes conditions afin de conserver une efficacité maximum.

Les loisirs, les temps de pause, le repos… Autant de facteurs nécessaires pour apaiser notre psychologie.

Ne négligez pas votre santé.

Si vous commencez à invoquer des excuses pour freiner votre rythme de travail, ou tout simplement limiter vos activités, interrogez-vous sur votre état de fatigue.

C’est peut-être votre inconscient qui tente de vous dire quelque chose !

4. Motivation et peurs inconscientes

L’explication de la formulation d’excuses qui limitent le dépassement de soi et la concentration sur nos objectifs, ne réside pas toujours dans une simple envie de ne rien faire ou dans manque de motivation.

En effet, nombreux sont les gens qui ont fixé des objectifs réalisables, concrets et porteurs de retombées, mais qui ont cette peur inconsciente de la réussite. Ils savent en effet que tout repose sur leurs épaules et qu’ils sont seuls face à leurs responsabilités.

La motivation est alors toujours présente, mais la pression peut surgir, influençant alors la volonté et la détermination. Les prétextes qu’ils allèguent servent alors de « prévention », de matelas pour amortir une éventuelle chute.

Nous ne doutons jamais plus qu’au moment où le succès est à portée de main…

La motivation est influencée par notre environnement, nos valeurs et notre conception du monde qui nous entoure.
Pour en justifier l’absence (ou la diminution), nous recourons à des artifices pour nous dérober à notre plus grande responsabilité : celle de nous prendre en main, de nous mettre un bon coup de pied aux fesses et d’atteindre le bonheur !


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