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L’autodiscipline : la route vers l’efficacité?

Par Jean-Baptiste 2 commentaires

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autodisciplineProcrastination, manque de motivation, définition floue d’objectifs… ne sont que quelques-unes des causes qui peuvent expliquer notre manque de volonté, notre absence de rigueur lorsque nous nous mettons en quête de résultats.

Le plus paradoxal, c’est que notre envie d’évolution peut malgré tout être réelle.

Mais le trop grand nombre d’efforts à fournir pour atteindre nos buts est souvent un obstacle rédhibitoire.

On en vient à douter de soi, à remettre en cause son potentiel, voire la pertinence du résultat recherché.

À l’image de la personne qui commence un régime et qui craque devant ce petit fondant au chocolat ou de celle qui commence à pratiquer un sport, avant de manquer une, puis deux, puis 10 séances dans le mois…

Fondamentalement, un petit écart ne fait pas de mal, c’est ce qu’on se dit.

Et si nous n’avons pas totalement tort, c’est dans un cadre plus large qu’il faut concevoir le raisonnement.

Certes un « abandon » momentané de notre implication ne nous sera pas fatal dans… mais seulement si l’autodiscipline reprend le dessus.

1. Évitez culpabilité exacerbée

C’est la première chose qu’on ressent lorsque notre motivation commence à nous abandonner : un terrible sentiment de se trahir, de ne pas respecter le pacte que nous avons conclu avec notre conscience.

Le résultat ? Une difficulté encore plus prononcée à effectivement réfléchir de manière cohérente sur la portée de notre objectif, une tendance à se fustiger.

C’est en réalité un cercle vicieux qui se met en place de manière insidieuse.

Le manque de suivi nous pousse à douter de notre personne, comme si une erreur suffisait à remettre toute motivation, tout bien-fondé de nos décisions en question.

L’autodiscipline, ce n’est pas alors cette seule force qui nous pousse à faire taire la petite voix nous incitant à ne pas nous employer de manière concrète à la réalisation de nos projets.

Non, c’est aussi une capacité à faire preuve d’objectivité, et de clémence envers nous-mêmes. Peut-être notre plan d’action n’était-il pas assez précis, peut-être a-t-on visé trop haut, trop tôt.

Et puis c’est sans compter sur les vicissitudes de notre quotidien.

Identifier en priorité les situations qui nous affaiblissent, c’est aussi se donner les moyens de reformuler concrètement nos objectifs.

2. Identifiez les situations à risque

Revenons quelques instants sur ce que nous percevons comme une déviance de l’autodiscipline.

Quel que soient le changement et l’amélioration à laquelle vous aspirez, il y aura des moments de doute, des hauts et des bas.

L’autodiscipline relève d’une faculté d’adaptation : se mettre au travail quand on se sent en état de le faire, redoubler d’efforts dans les moments « porteurs », mais aussi savoir lâcher-prise quand nous sommes dans un temps faible.

La rationalisation du temps fait partie de cette cohérence, de ce tout, qui nous permet de tendre vers l’efficacité.

Reconnaître les tentations (de ne pas se déplacer, de « craquer » lors d’un régime, d’arrêter les frais…) c’est aussi admettre que la motivation est un élément fragile, qu’il faut stimuler.

Pour ce faire, j’ai ma petite technique. Si je sens que quelque chose pourrait me pousser à vouloir zapper un projet, je me déplace physiquement, afin de faire évoluer mon état d’esprit.

Concrètement ? Si je n’ai pas envie d’aller à la salle de gym, je prépare malgré tout mon sac, prends la voiture et vais faire un tour.

9 fois sur 10, une fois en mouvement, je me dis que faire de l’exercice ne me ferait pas de mal, et me rends où je n’aurais jamais eu envie d’aller si je m’y étais forcé, sans étape intermédiaire.

Notez aussi que cette méthode est applicable avec notre exemple du régime : un gâteau vous fait les yeux doux ?

Allez vous balader, rendre visite à des amis… et bien vite, vous l’oublierez !

L’autodiscipline n’a pas à être coercitive pour être réelle, efficace.

3. Identifiez les élément déclencheur

C’est souvent l’importance de l’effort à fournir qui fait de la tâche à réaliser un véritable obstacle, un défi considérable.

C’est pourquoi il est recommandé de ne pas de se concentrer sur la réalisation en elle-même ou sur son « coût » en termes de temps ou d’implications (physiques ou intellectuelles…), mais plutôt sur l’impulsion, le déclenchement de l’effort.

Dans les faits, il suffit alors de se forcer à commencer la tâche précitée, ne serait-ce qu’en y accordant quelques minutes pour que la stimulation prenne le dessus.

En cadrant votre réalisation, en vous imposant un délai très court (10 ou 20 minutes) pour faire quelque chose, vous vous apercevrez bien souvent que vous voudrez en faire plus, alors que si vous aviez prévu de faire face à cette contrainte sur une plage horaire plus longue, vous n’auriez sans doute jamais trouvé la motivation de vous y atteler.

L’autre bienfait de cette méthode, c’est bien évidemment la satisfaction engendrée à court terme : même si votre objectif n’est pas atteint, une certaine fierté découle de l’effective mise en avant de votre désir de vous en rapprocher.

4. Suivez les efforts fournis

Si vous lisez régulièrement les productions que je mets à votre disposition, vous savez à quel point j’insiste sur les bienfaits de la mise par écrit de vos avancées, des progrès réalisés.

Ce phénomène est tout aussi efficace en matière d’autodiscipline.

Ainsi, lorsque vous aurez opéré une mise en action, une réalisation tendant à favoriser l’atteinte de vos objectifs, vous pourrez noter vos résultats sur un journal (démarche qui se rapproche de la confection d’un journal émotionnel, quand on y réfléchit).

Le but ? Simplement prendre conscience des efforts fournis, se concentrer sur ces derniers plutôt que sur ceux qu’il reste à mettre en place.

5. L’autodiscipline à deux, c’est mieux !

Faire part votre désir d’accomplissement à vos proches ou vos amis, peut avoir un effet bénéfique.

Le dialogue et le partage sont des notions qui permettent aux individus de trouver une certaine stimulation, une énergie insoupçonnée.

C’est d’autant vrai si certains des membres de votre environnement ont les mêmes aspirations que vous.

À titre d’exemple, je ne vais que très rarement seul au sport.

Ma partenaire m’accompagne presque toujours. Cela permet de mettre en place une motivation réciproque, avec je dois l’avouer, un certain esprit de compétition, qui pousse au dépassement.

L’autodiscipline n’est donc pas nécessairement un raisonnement totalement subjectif, individuel.

Un objectif collectif est en fait bien plus simple à réaliser, puisque la solidarité entre alors en ligne de compte.

Et quand le doute et la remise en question font leur apparition, c’est alors l’inspiration qui permet de reprendre le contrôle et de stimuler cette envie de ne pas rester derrière, de pouvoir jouir de la satisfaction provoquée par une telle émulation.

Et c’est sans compter sur le facteur confiance : celui qui vous pousse à réaliser vos objectifs après les avoir érigés comme priorités auprès de votre environnement.

Vous ne vous voyez pas rester chez vous à dévorer un pot de Nutella après avoir statufié votre volonté de vous remettre en forme auprès de votre cercle social, si ?

L’autodiscipline, c’est cette force qui sommeille en nous, qui nous permet de gravir des montagnes.

Mais contrairement à ce qu’on peut en penser, cette dernière ne pas doit trouver son fondement uniquement dans la confiance que nous nous accordons, mais aussi dans une certaine forme de tolérance.

Il convient alors de s’attarder sur nos réussites, plutôt que le chemin qu’il reste à parcourir pour la mettre en relief.

Et vous ? Qu’en est-il de votre autodiscipline ? Comment la stimulez-vous ? Quelles sont les plus belles preuves de sa matérialisation ? J’attends vos retours !

À bientôt !

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Commentaires

  1. CChantal dit

    Bonjour J&B,

    Excellent cet article… Oui, l’autodiscipline est importante mais comme tu le mentionnes, il ne faut pas venir fou avec et savoir lâcher prise est tout aussi important pour justement éviter de devenir fou ! Surtout, ne pas culpabiliser inutilement…

    En fait, comme dans n’importe quoi, c’est le juste milieu qui est à privilégier et c’est certainement l’objectif le plus difficile à atteindre. La rationalisation, la relativisation, mettre en perspective aident grandement. Pour ma part, il m’arrive de procrastiner mais rarement quand cette dernière peut nuire à autrui. J’ai une nette propension à toujours me demander si ma procrastination va se répercuter négativement sur quelqu’un, j’ai tendance à faire passer les autres avant moi mais je commence à m’autodiscipliner à ce niveau aussi ! C’est bien de faire passer les autres avant soi parfois mais pas tout le temps… Faut savoir se respecter à travers ce processus.

    Curieusement, c’est quand je ne me fixe pas d’objectifs précis ou définis que je réussis le mieux. Exemple, j’ai commencé le Pilates en me disant que j’allais simplement essayer cette discipline et voir où ça me mène, idem pour le Yoga. Résultat, j’adore et je ne manque un cours que si j’y suis ABSOLUMENT contrainte. C’est incroyable le bien que ça me fait et je suis addict !

    En ce qui me concerne, de faire les choses en groupe ou en couple n’est pas un stimulant. Quand je fais un truc, c’est pour moi que je le fais ou par égard envers mes responsabilités ou obligations. Le fait d’attendre après quelqu’un pour accomplir un truc fait naître en moi un genre de sentiment de dépendance et je suis plutôt indépendante alors… je sais, ça se passe entre mes 2 oreilles, je travaille là-dessus ! Vive l’introspection…

    MERCI !

    Cordialement, UNE québécoise

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    • JJean-Baptiste dit

      Bonjour Chantal !

      Merci beaucoup pour le commentaire, très plaisant, comme à chaque fois.

      Oui, comme tu le dis, le juste milieu est nécessaire, dans toute chose, toute entreprise. Et c’est vrai, l’absence de contraintes rend l’autodiscipline plus simple à adopter. Malheureusement, elles ne sont pas toujours aisées à relativiser.

      Et pour ce qui est de la dépendance (liée à l’activité en groupe), j’imagine que cela dépend de la personnalité de chacun :)

      À très bientôt !

      Répondre

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