Devenir plus intelligent : une habitude quotidienne ?

Si la définition de l’intelligence, et par conséquent de ce que devenir plus intelligent représente, semble avoir évolué depuis qu’on la comparait à une simple aptitude à apprendre et à se cultiver, il n’en est pas moins vrai que le savoir reste un des éléments clés du développement et de la démonstration de cette dernière.

« On peut savoir sans être intelligent, mais on ne peut être intelligent sans savoir » dit d’ailleurs le consul tunisien de Marseille, Mohamed Chihi.

Aujourd’hui admise comme une capacité d’adaptation permettant de faire évoluer nos réflexes et nos comportements selon une situation donnée, l’intelligence reposerait sur la manière dont nous appréhendons les valeurs, les messages diffusés dans notre environnement.

Devenir plus intelligent ne se résume donc pas au simple fait d’améliorer sa productivité.

En réalité, cela touche de nombreux domaines de la vie quotidienne : du relationnel, à l’organisationnel, en passant par la mise en place d’une communication (verbale ou non verbale) adaptée aux situations rencontrées.

Et en cela, il est certain que le savoir s’érige comme l’un des piliers, comme le meilleur moyen de « devenir plus intelligent » (dans toute la complexité que revêt cette définition).

Voilà donc la priorité de cette nouvelle production : mettre en lumière les outils, les comportements à adopter pour développer cette capacité perçue comme socialement valorisante.

Le tout, en se basant sur une question, qui fixera la toile de notre développement : et si on pouvait devenir plus intelligent en faisant évoluer nos habitudes quotidiennes ?

1. Devenir plus intelligent grâce à la lecture

À l’époque du virtuel, du scanning et de l’information continue, il devient de plus en plus difficile de s’imaginer prendre du temps pour ouvrir un livre et en dévorer le contenu.

C’est d’autant plus vrai pour les nouvelles générations.

Seulement, c’est un fait : la lecture stimule l’activité cérébrale et favorise grandement le processus d’apprentissage.

Loin de ne représenter que de simples sources d’information, les livres sont de véritables outils intellectuels.

Grammaire et orthographe y sont soignées (ce qui n’est pas toujours le cas des sites ou blogs sur la toile), nous permettant inconsciemment de mieux nous en servir.

De plus, l’absence de graphisme favorise le recours à l’imagination (impliquant un développement de la créativité personnelle).

Cette stimulation est d’autant plus intéressante qu’elle ne se focalise pas sur un type de littérature précis. En résumé, quel que soit l’ouvrage abordé, vous êtes gagnant.

Pour les sceptiques, vous n’avez qu’à vous demander pourquoi vos parents ou grands parents sont aujourd’hui encore, capables de rédiger de longs textes sans la moindre erreur.

J’ai toujours été impressionné par ma grand-mère qui peut me réciter les poèmes appris dans sa jeunesse et par mon grand-père qui était un véritable puits de science…

Et oh surprise ! Les deux étaient de grands lecteurs !

D’une manière statistique, et même s’il paraît réducteur de statuer que les gens s’adonnant à la lecture finissent par devenir plus intelligent, il est certain que les plus brillants des étudiants (devenus professionnels aujourd’hui) ont passé un certain nombre d’heures le nez dans leurs livres.

L’autre intérêt non négligeable de la lecture, c’est bien entendu ce voyage, cette possibilité d’entrer au cœur même du raisonnement d’autrui.

De quoi affûter votre propre capacité de réflexion et d’analyse et multiplier les connexions logiques naturellement exécutées par votre esprit, en somme.

Alors oui, selon moi, la lecture est un moyen de devenir intelligent.

2. Devenir plus intelligent grâce à la reformulation et au partage

Avez-vous déjà remarqué, qu’en possession d’une information, cette dernière devenait encore plus claire, plus pertinente quand vous l’expliquiez, la partagiez avec quelqu’un d’autre ?

C’est un phénomène qu’on rencontre souvent, notamment pendant ses études. Un individu s’adresse à vous, au sujet d’une problématique qu’il ne saisit pas.

C’est au moment de la reformulation de votre appréhension de la question que tout devient limpide dans votre esprit. Comme si vous maîtrisiez parfaitement le sujet.

Ce processus naturel favorise, là encore, les capacités intellectuelles. Il nous pousse à décortiquer nos connaissances, à les aborder sous différents angles afin de les rendre compréhensibles.

Nous en revenons à la définition consensuelle de l’intelligence : une capacité d’adaptation. La différence, c’est que c’est votre contenu, votre raisonnement, qui s’adapte à votre interlocuteur.

La communication, comprise comme une reformulation d’un savoir préalablement acquis, serait alors un facteur permettant de devenir plus intelligent.

De plus, ce partage entraîne un positionnement psychologique relatif au questionnement : vous ne voudriez pas mettre à jour des lacunes dans votre analyse.

Il semblerait alors que l’enseignement soit tout aussi profitable au professeur qu’à l’élève.

Aussi paradoxal que cela puisse-t-être, vos instituteurs, maîtres de conférences ou coachs ont cette capacité à devenir plus intelligents en partageant leur savoir.

3. Se mettre en situation pour devenir plus intelligent

Si la réflexion est liée de manière évidente à la faculté de devenir plus intelligent, elle ne suffit pas pour comprendre une problématique dans toute sa dimension.

L’action est alors le chaînon manquant. Les expériences les plus enrichissantes sont celles que notre corps à pu appréhender.

Vous pouvez théoriquement savoir comment préparer une blanquette de veau…  mais si vous ne passez pas derrière les casseroles, votre savoir restera à jamais relatif, incomplet, discutable.

Le perfectionnement est lié à la pratique.

Cet article traitant d’habitudes quotidiennes, il est donc certain que l’action physique doit y être abordée.

Pour imager le tout, je dirais que la réflexion est en quelque sorte la juxtaposition des rouages d’un mécanisme, quand la mise en situation, l’utilisation de ce savoir dans la sphère réelle, représente la mise en marche de ce même mécanisme.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les universités ou grandes écoles requièrent le passage par des stages de fin d’études : il faut savoir adapter la théorie à la pratique.

Devenir plus intelligent, ce n’est pas seulement emmagasiner du savoir, c’est aussi mettre ce dernier à l’épreuve du feu.

Je suis bien conscient que les points abordés aujourd’hui ne résument pas à eux seuls l’ensemble des outils vous permettant de devenir plus intelligent.

Le sujet est vaste, tout comme les domaines d’application de cette faculté nécessaire à la vie en société.

Le débat est cependant lancé (et des informations complémentaires disponibles dans ma newsletter).

Une question reste malgré tout en suspend : quel est votre point de vue ? Comment pensez-vous qu’on puisse devenir intelligent ?


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