Comment chasser la mauvaise humeur et évoluer sourire aux lèvres ?

La mauvaise humeur est un état émotionnel par définition nuisible, aussi bien d’un point de vue privé que social.

Elle empêche l’individu d’apprécier les faits positifs qui peuvent apparaître tout autour de lui, au profit d’une fixation extrême apportée aux sources de stress, de nervosité et d’agacement.

Dans certains cas, elle est même présente dès le réveil, sans raison particulière. Ne dit-on d’ailleurs pas qu’on peut se « réveiller du mauvais pied » ?

Objectivement, la négativité et la tendance à tout analyser sous le coup de l’énervement tendent à renfermer une personne sur elle-même, à l’exclure et à l’isoler du reste des individus qui ne comprendra pas ses réactions, alors qu’aucun signe d’agression ne la pousse à réagir comme elle le fait.

Si le problème peut être anecdotique, il peut véritablement influencer notre bonheur et profiter à chacune des opportunités qui s’offrent à nous.

Le paradoxe de cet état d’esprit, c’est sans doute que tout le monde sait qu’il est destructeur… et qu’on préfère tous se sentir bien sa peau, même s’il semblerait parfois que nous fassions le choix contraire.

La mauvaise humeur est un fléau silencieux, mais bien réel, et si nous avons déjà abordé ce thème dans d’autres articles, comme celui traitant de l’optimisme ou des pensées négatives, il n’est jamais inutile de chercher à relancer la réflexion sur les moyens de l’endiguer, surtout quand on sait que notre épanouissement en dépend.

Notre but commun ce jour, est de stimuler une mise en action, une volonté réelle et décisive, nous permettant d’évacuer un sentiment qui ne peut qu’à terme, nous pousser à nous inscrire dans une logique de souffrance, faisant de la vie une épreuve plutôt qu’un champ d’expériences.

1. L’humeur : un principe d’abord intérieur

La mauvaise humeur semblant presque imperceptible quand elle se manifeste, il convient d’entrée de jeu de se remettre en question, en s’intéressant aux causes qui la stimulent et lui donnent de l’importance.

Manque de sommeil, conflits, impression d’être prisonnier d’une routine agaçante (notamment le matin au réveil), maladresse, deviennent ainsi des leviers qui produisent des effets disproportionnés sur notre psychologie.

Une simple goutte de café qui tombe sur notre table, le fait de casser un verre, de se cogner l’orteil contre un meuble, de subir une panne informatique… et c’est toute notre existence, pendant quelques secondes qui paraît être un enfer, nous faisant littéralement exploser, sans jamais se poser la question des éventuelles conséquences.

Si le phénomène est connu, il n’est évitable qu’en gardant à l’esprit que la colère, la fureur et tout autre geste semblable nous affectent en premier lieu, sans jamais permettre une amélioration de la situation ayant provoqué cette réaction irrationnelle.

Pourquoi vouloir réduire en miettes l’objet qui ne marche pas ou user de violence physique envers une personne ayant commis une maladresse à notre encontre ?

Nous savons par définition que les objets n’ont pas de sentiments et que le but premier des individus que nous croisons n’est pas de nous nuire.

Certaines décisions simples peuvent nous aider à ralentir le mécanisme qui voudrait que tout ce qui nous entoure soit négatif et existe dans le simple but de nous rendre la tâche plus compliquée.

Le sourire est par exemple, une arme à ne pas négliger. Essayez dès demain.

En vous levant, forcez-vous à sourire et conservez cette nécessité en tête toute la journée.

Vous le verrez par vous-même, quand les habituels « problèmes » vous feront face : vous en serez bien moins affecté, caché derrière ce masque.

Avec de l’entraînement, vous pourriez même en faire un réflexe, vous permettant de conserver votre contenance et de ne plus tomber dans des accès de mauvaise humeur, vous faisant perdre en crédibilité, légitimité, mais aussi motivation.

Plus on s’arrête sur les obstacles du quotidien, fussent-ils éphémères et ponctuels, plus leur résonance devient importante, nous empêchant de nous concentrer sur nos réelles priorités, nos objectifs pourtant définis de manière réfléchie.

Dans le même esprit, il est aussi conseillé, quand vous sentirez tout votre être bouillir sous le coup de la colère ou de l’énervement, de prendre du temps pour vous.

Essayez alors de trouver quelque chose qui pourrait vous faire rire : d’un clip vidéo sur Youtube à une discussion avec une personne que vous savez toujours prompte à utiliser l’humour… vous devriez déjà avoir sous la main de quoi favoriser un retour à la normale.

Ce n’est pas toujours évident, tant la mauvaise humeur paraît parfois nous rendre « forts », accentuer notre détermination à ne pas plier et est presque jouissive, dans le sens où nous sentons que la peur est absente, remplacée par cette envie de se frotter à tout ou quiconque oserait alors nous défier.

Cette motivation est bien évidemment néfaste, car éloignée de toute objectivité.

Ce n’est pas parce que vous êtes en colère que vos actes ou paroles sont justifiés ou que vous êtes invincible.

Oublier cela, c’est parfois aller au-delà de graves désillusions et empêcher une résolution pacifique ou calme de la situation troublante mise à jour.

2. L’humeur : une question d’ambiance

Si nous ne pouvons pas toujours agir aussi rapidement et efficacement sur nous-mêmes que nous le voudrions, nous sommes en revanche tout à fait libre de faire évoluer notre environnement.

Il est en effet démontré qu’un cadre de vie rangé, propre, cosy et soigné affecte de manière positive notre psychologie, poussant à l’apaisement et réduisant par là même notre tendance à nous laisser aller à la mauvaise humeur.

D’une manière très simple, nous avons donc la possibilité d’améliorer notre confort, ce qui ne manquera pas d’avoir une incidence sur notre état d’esprit, même si le phénomène reste inconscient.

Pour tester l’impact d’un soin tout particulier porté à votre milieu, vous pouvez commencer par prendre de petites décisions pratiques, avant d’en étudier l’effet matériel sur vous.

Le premier réflexe serait alors de débuter par un grand ménage, vous permettant d’évoluer dans un appartement (ou une maison) sain et propre.

Cela peut paraître anecdotique, mais le désordre est une cause vérifiée de la mauvaise humeur ambiante (qui n’a pas entendu parler du Feng-shui ? )

Pensez à laisser de l’espace dans votre lieu d’habitation.

Trop de meubles, de bibelots ou d’objets inutiles ont tendance à nous affecter négativement, en ce que le manque d’équilibre apparaît alors comme flagrant.

Si vous avez une cave ou un cellier, n’hésitez pas à en faire usage pour stocker tous ces facteurs de distraction que vous aviez pourtant promis d’évacuer de votre zone de confort il y a longtemps.

Votre chambre doit aussi être un lieu paisible, dans lequel il fait bon se relaxer.

D’ailleurs, je suis certain que vous avez déjà fait l’expérience de nuits beaucoup moins agitées après avoir purifié l’endroit où vous dormiez, ne serait-ce qu’en changeant les draps et en diffusant un parfum agréable dans la pièce.

La stimulation de nos sens, même si cela ne paraît pas évident de prime abord améliore notre humeur et à confère un sentiment de sécurité et d’épanouissement.

Senteurs, décoration, propreté… autant de cordes à votre arc pour agir sur votre état d’esprit, sans avoir à faire des efforts surhumains.

Notez aussi que la musique a ce formidable pouvoir de redonner le moral et du courage.

Ne vous êtes-vous jamais senti pousser des ailes, un casque sur les oreilles ? Laissiez-vous alors des sentiments négatifs vous atteindre?

La mauvaise humeur est souvent perçue comme un trait de caractère, une décision prise par l’individu pour s’exclure et montrer de manière constante son mécontentement.

Désir d’affirmation ? Volonté égoïste de voir toute chose se dérouler sans accroc et de relayer l’échec au rang de souvenir ? Nul ne le sait, et pour cause, la théorie est erronée.

Personne ne veut dans les faits ruminer son mal-être et passer pour un être agressif, dénué de qualités relationnelles.

Et pour éviter le renforcement de la mauvaise humeur, il semble encore une fois que la priorité soit de prendre soin de vous.

Une coïncidence ? À vous de juger !

Pour ma part, je vous abandonne ici, avec le sourire.

Et comme toujours, n’hésitez pas à intervenir et à partager votre perception de la mauvaise humeur, ainsi que les moyens utilisés pour l’éradiquer.


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