Qualité de vie : Tout le monde la veut, mais qu’est-ce c’est?

Voilà une idée bien difficile à définir que celle de la qualité de vie.

L’Organisation Mondiale de la Santé a bien tenté de mettre des mots sur ce concept nébuleux.

Elle y intègre différents paramètres socio-économiques, et d’autres bien plus difficiles à quantifier, et pourtant cruciaux, tels que le bonheur, la liberté, les droits de l’Homme ou la santé.

En fait la qualité de vie, c’est un peu tout ça réuni. C’est un sentiment de sécurité matérielle, sociale et mentale qui nous permet d’avancer sereinement dans la vie.

Notre qualité de vie influe directement sur notre humeur et sur notre bonheur.

1. L’homme est un animal social

La première chose à laquelle aspire un être humain, c’est à un contact de qualité avec ses semblables.

Si vous laissiez un nouveau-né sans contact avec sa mère ou toute autre personne (ne le faites pas!), il se laisserait mourir.

Son développement physique serait ralenti et il tomberait dans une profonde dépression. C’est ce que l’on appelle « l’hospitalisme ».

Votre vie sociale est donc un point déterminant de votre qualité de vie. Misez sur la qualité plus que sur la quantité.

Mieux vaut cultiver quelques relations positives, saines et constructives que de s’entourer de nombreux amis.

Être bien entouré, avoir confiance en ses proches, entretenir une relation saine dans son couple et avec sa famille, voilà les éléments clés d’une vie sociale positive.

La solitude et les conflits sont les ennemis d’une bonne qualité de vie.

2. Le travail représente la majeure partie de notre vie éveillée

Et s’il y a bien un domaine dans lequel on a tendance à négliger ses relations, c’est dans le travail.

Pourtant, la plupart des gens passent bien plus de temps avec leurs collègues ou leurs clients qu’avec leur famille ou leurs amis.

En fait, votre qualité de vie au travail pourrait presque paraître plus importante que votre qualité de vie à la maison.

Il est primordial que vous vous plaisiez dans votre travail.

Cela ne veut pas forcément dire que vous soyez passionné par ce que vous y faites, mais que vous ayez l’occasion d’y apprendre de nouvelles choses, que vos relations avec vos supérieurs et vos collègues soient bonnes, que vous ne vous y sentiez pas trop insécurisé.

Ne tombez pas dans le piège de dissocier votre vie professionnelle de votre vie privée et de ne voir le travail que comme un moyen de gagner de l’argent pour satisfaire vos besoins.

Votre travail fait intégralement partie de vous.

Lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois, ne lui demande-t-on pas souvent pour entamer la conversation ce qu’il ou elle fait dans la vie?

3. L’argent fait-il la qualité de vie?

Il faut faire attention à ne pas confondre luxe et qualité de vie.

Bien entendu, l’extrême pauvreté peut être un frein à une bonne qualité de vie lorsqu’il est difficile de se loger, se vêtir ou se nourrir.

Mais au-delà de ces situations extrêmes, l’argent n’est pas un facteur déterminant d’une bonne qualité de vie, ni en bien ni en mal.

Il est très possible d’être milliardaire et d’avoir une très mauvaise qualité de vie, d’être rongé par la maladie et le stress, de travailler sans plaisir, d’avoir de mauvaises relations avec son entourage.

En fait, l’argent peut avoir un effet positif sur votre qualité de vie en cela qu’il peut vous donner une impression de sécurité.

Avoir un pécule en réserve pourra vous aider à prendre la décision de quitter un emploi dans lequel vous ne vous sentez pas à l’aise, à reprendre des études pour changer de vie, à déménager… Mais en aucun cas vous ne pourrez « acheter » une meilleure qualité de vie.

Une chose est sûre, la qualité de vie n’est pas en lien avec la possession, mais avec ce que l’on fait de ce que l’on a.

Avoir un chalet à la montagne, mais pas de vacances pour aller skier ne sert à rien. Avoir une cuisine dernier cri, mais pas le temps de faire de petits plats est bien vain.

4. Le temps : le plus grand des privilèges

Car malgré l’adage, s’il y a bien une chose que l’argent ne peut pas acheter, c’est le temps.

Un moteur indéniable pour une meilleure qualité de vie est de sortir de schémas trop planifiés dans lesquels chaque plage horaire est occupée à l’avance par une tâche, une obligation ou un loisir.

Si vous pensez que vous manquez de temps, tentez d’en trouver, en réduisant vos horaires de travail, en optant pour le télétravail pour éviter les temps de trajets inutiles, en abandonnant une activité extra-professionnelle qui vous apporte peu de satisfaction, ou en confiant vos enfants à votre belle-mère de temps en temps.

Mais surtout, ne remplissez pas directement ces moments gagnés par d’autres tâches, d’autres obligations.

Prenez le temps de ne rien faire, de faire la grasse matinée, de réfléchir, de boire un café avec un ami, de lire un livre, de vous ennuyer!

5. Ne négligez pas votre santé

Promis, on ne va pas vous refaire le coup du « mangez cinq fruits et légumes par jour, faites du sport, ne fumez pas, ne buvez pas ».

Mais entretenir sa santé fait certainement partie de la recette pour une meilleure qualité de vie, pour être en meilleure santé physique et vous sentir mieux dans votre corps.

La question de l’alimentation est un vaste sujet. Faites-vous plaisir, mais évitez les excès prolongés, notamment d’alcool, de sucres, de tabac.

Coté exercice physique, oxygénez-vous, dégourdissez-vous les jambes.

Inutile de vous torturer une heure par jour à faire le hamster sur un tapis roulant.

Trouvez un sport qui vous plait, déplacez-vous au maximum à pied. En plus de faire de l’exercice, vous éviterez le stress des bouchons ou des transports en commun.

6. Améliorer sa qualité de vie c’est avant tout se questionner soi-même

Comme nous le disions précédemment, la notion de qualité de vie est très subjective et prend des formes différentes chez chacun d’entre nous.

Certains routards parcourant le monde en stop et partageant chaque nuit le dortoir d’une auberge de jeunesse estimeront avoir une qualité optimale en étant libres de leurs mouvements et en n’étant contraints à aucun horaire.

D’autres au contraire seront angoissés par ce manque d’attache et préfèreront la sécurité d’un foyer et des relations fréquentes avec des amis sur qui ils peuvent compter.

Pour améliorer votre qualité de vie, il convient de définir vos propres critères, vos propres aspirations, vos propres niveaux de tolérance.

Le plus important est de pouvoir identifier les éléments qui dans votre environnement font que vous ne vous sentez pas à l’aise.

Pour certains, il s’agira d’un logement ou d’un bureau mal adapté, trop bruyant, trop impersonnel, trop petit.

Pour d’autres, la question des horaires de travail (trop rigides ou au contraire trop flexibles) sera perçue comme négative.

D’autres encore auront besoin de plus d’espace, de plus de liberté, d’occasions de laisser parler leur créativité, de se faire de nouveaux amis ou au contraire d’avoir plus de moments de tranquillité.

Certains rechercheront un environnement apaisant et sécurisant tandis que d’autres auront besoin d’aventures et d’incertitudes pour profiter pleinement de l’instant présent.

Une fois que vous aurez identifié ces petits ou gros problèmes qui entravent votre qualité de vie, il ne tient qu’à vous de prendre votre courage à deux mains, d’oser vous faire plaisir.

Mais aussi prendre des risques, celui de déménager, de changer de travail, de monter votre entreprise, de réviser vos relations avec vos proches, de laisser tomber des activités qui ne vous procurent pas de plaisir ou des responsabilités chronophages.

Promis ça vaut le coup!


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