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Maintenant vous pouvez gérer les émotions qui vous hantent

Par Jean-Baptiste 10 commentaires

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Nous ne sommes pas seulement des créatures « rationnelles », comme Aristote nous a définis, mais nous avons aussi des émotions. Nous vivons nos vies à travers nos émotions et ce sont nos émotions qui donnent un sens à nos vies. Ce qui nous intéresse ou fascine, qui nous aimons, ce qui nous énerve, ce qui nous émeut, ce qui nous ennuie, voilà ce qui nous définit et nous donne notre caractère.

Mais cette vérité évidente va à l’encontre d’un vieux préjugé, à savoir que nos émotions sont irrationnelles, voire incompréhensibles. Nos émotions représentent un danger, elles interrompent et perturbent nos vies, car nous sommes passifs à leur égard; ils nous arrivent.

Nous ne sommes pas passifs vis-à-vis de nos émotions, mais actifs à leur égard. Selon une théorie récente, nos émotions sont empreintes d’intelligence. Et le répertoire émotionnel d’une personne n’est pas une affaire de destin, mais une question d’intégrité émotionnelle.

1. Soyez conscient de votre comportement

Quelles que soient leurs causes, les sentiments négatifs obscurcissent notre pensée, deviennent des obsessions et finalement, barrent la route à notre logique.

Cependant, il est impossible de les ignorer. Gérer ses émotions ne signifie donc pas que vous devez les enfouir au plus profond de vous et oublier de les inclure dans votre mode de fonctionnement.

Certains évènements, comme le décès d’un proche, une violente dispute, une agression… provoquent des réflexes naturels qui entraînent de l’anxiété, un malaise voire un traumatisme.

En voulant enterrer au plus profond de vous ces derniers, vous ne pourrez pas vous en libérer. Le poids pesant sur votre conscience ne disparaîtra pas sans effort.

La meilleure arme pour distiller les émotions les plus fortes, c’est l’objectivité. Vous devez accepter votre ressenti, quel qu’il soit (douleur, peur…) afin de le relativiser.

Votre but est donc d’analyser concrètement l’effet de ces émotions sur votre comportement :

  • Agissez-vous de manière différente depuis l’apparition de ce nouveau sentiment ?
  • Cela impacte-t-il vos relations sociales ?
  • Cela vous fait-il changer l’ordre de vos priorités au quotidien ?

À se poser ces simples questions, vous vous habituerez à la notion de doute et vous vous libérerez peu à peu de l’emprise de ce ressenti en vous faisant réaliser concrètement à quel moment ce dernier prend le dessus sur votre raison.

2. Examinez vos émotions

Déceler l’influence de vos émotions sur votre perception du monde, vous pourrez plus facilement identifier ces dernières.

Mais un tel ressenti n’apparaît pas nécessairement au moment où vous mettez à jour son existence.

Nombre de nos impressions sont enfouies, cachées en nous et attendent un élément déclencheur pour effectivement ressortir.

Pour gérer les sentiments de cette nature, il convient donc de chercher au plus profond de soi, d’étudier sa propre personnalité et son passé.

Ainsi, vous serez plus à même d’en comprendre l’origine, la source.

Votre priorité n’est pas alors de lutter contre les sensations qui vous envahissent, mais bien de les accepter, de les embrasser afin que ce phénomène reste conscient et que votre esprit fasse le cheminement nécessaire pour évacuer la pression liée à ces dernières.

Surmonter les émotions négatives peut sembler impraticable : une grande tristesse, une réelle fureur… sont difficilement acceptables.

Dites-vous bien que ces sentiments ne vous caractérisent pas en tant que personne.

Elles ne font que vous traverser et deviennent plus évidentes au fur et à mesure que votre introspection progresse.

3. Déterminez leur but

Votre âme n’est pas un démon qui tente de se jouer de vous et de vous rendre l’existence néfaste.

Si votre ressenti vous empêche de reprendre le contrôle de votre vie, c’est parce que vous faites un blocage.

Ce blocage est un frein à votre épanouissement. Il est l’incarnation d’un traumatisme, d’un manque dans votre personnalité.

Les émotions négatives réclament donc une lutte contre les sources de cette sorte de malaise. Vous devez donc rester ouvert d’esprit, curieux, attentif… afin d’en comprendre les implications dans votre vie, que cela soit de manière quotidienne ou dans votre intimité.

4. Extérioriser vos ressentis

Si vous ne pouvez pas totalement vous libérer de votre libre arbitre et laisser vos émotions vous dominer, vous pouvez cependant les laisser vous influencer.

Cette influence se voudra consciente. Cela signifie que vous saurez parfaitement d’où découlent vos décisions.

Ainsi, ne refoulez pas votre tristesse. Vous pouvez pleurer, partager votre douleur, l’exprimer sur le papier…

De même pour la colère.

Rien ne vous interdit d’être de mauvaise humeur. Vous pouvez alors dégager cette dernière à travers une activité physique ou écrire une lettre pleine de ressentiment que vous brûlerez ensuite.

Dominer les émotions fortes en leur laissant l’opportunité de s’exprimer peut mener à des changements radicaux dans votre vie.

Peut-être vous rendrez-vous compte que vous ne vous épanouissez pas dans votre activité professionnelle, dans votre région, auprès de certaines personnes…

Vous devez toujours rester à l’écoute de votre ressenti et ne pas le refouler, afin de prendre des décisions en adéquation avec votre disposition.

Pour gérer les sentiments qui semblent à première vue néfastes ou destructeurs, il vous faut les accepter, les laisser s’exprimer, car ils ne sont rien d’autre qu’un moyen direct de communication utilisé par votre psychologie pour vous transmettre un message important : celui de la probable nécessité d’un changement vous menant vers une belle vie.

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Commentaires

  1. NNdi Ebede Philibert dit

    Ce n’est pas toujours évident de gérer ses émotions, pourtant c’est le passage obligé pour s’affirmer dans son milieu de vie.

    Parfois, des émotions comme la colère nous plongent et lorsqu’on en prend conscience après, il est toujours trop tard.

    Comment faire ?

    Répondre
    • JJean-Baptiste dit

      Merci pour ce commentaire Philibert!

      Selon moi, la prise de conscience de l’impact de nos sentiments sur notre personnalité passe par l’introspection et la réflexion. La première étape est de reconnaître qu’on est effectivement influencé par une émotion. Ensuite vient le moment de l’identifier afin d’y apporter une réponse concrète et personnelle.

      Mais pour répondre plus en profondeur à cette question, je vais très bientôt publier un article sur la maîtrise de soi… Alors ne vous éloignez pas ! ;)

      Répondre
      • NNdi Ebede Philibert dit

        C’est vraiment important de maîtriser ses émotions, car sinon on va de catastrophe en catastrophe.

        Autrement dit, on ne contrôle pas grand-chose autour de soi quand nos émotions comme la colère prennent le dessus de manière ostentatoire.

        J’attends cet article pour venir définitivement à bout de la colère. Mais pour le moment, chaque matin, je prends la résolution de sourire à tous et pour tout jusqu’à la fin de la journée.

        Répondre
        • JJean-Baptiste dit

          Voilà une très bonne résolution !

          J’ai rédigé un article qui traite de la maîtrise de soi (au dessus de celui-ci sur la page d’accueil), peut-être cela vaut-il le coup de le lire ! ;)

          La colère est effectivement un sentiment dévastateur. Cependant, notre volonté de l’apaiser et une analyse rationnelle des potentielles conséquences peuvent nous mener sur le chemin d’un contrôle efficace.

          Répondre
  2. MMarina dit

    Article très intéressant Jean-Baptiste!

    Je rajouterai juste que derrière une émotion négative se trouve toujours une intention positive.

    Cette intention positive va être modifiée et biaisée par toutes les émotions que l’on rajoute sur le premier état.

    Par exemple: je ressens de la colère et le fait de ressentir cette colère va entraîner d’autres émotions (honte, culpabilité….). Cela amplifie l’état premier qui est l’état de colère.

    Derrière ce sentiment de colère se cache une intention positive: on rattache la colère à l’autorité,le besoin de s’exprimer, de faire partager ses idées.

    Si cet indicateur est pris en considération, la manifestation de cette colère peut être tout à fait différente!

    Tout le monde ressent de la colère à un moment ou un autre, ce qui diffère c’est la manière de l’exprimer!

    Observez les indicateurs!

    Répondre
    • JJean-Baptiste dit

      Bonjour Marina.

      Effectivement un sentiment négatif peut se matérialiser sous différentes formes selon notre système de valeurs.

      Je n’ai pas cherché ici à en établir les causes, mais plus les moyens de freiner ces ressentis qui affectent notre épanouissement personnel.

      Merci beaucoup pour ce partage de point de vue !

      Répondre
  3. aaurelia dit

    Bonjour Jean-Baptiste,

    J’aimerais partager avec vous une expérience et des découvertes personnelles sur les émotions.

    Quand j’étais enfant, j’étais très sensible et il m’était très difficile dans ma famille d’exprimer mes émotions de manière spontanée tout en me sentant en sécurité.

    Quand j’exprimais ma peur, on se moquait de moi. Quand j’exprimais ma colère, on me criait encore plus fort dessus ou l’on me disait que c’était mal d’être en colère. Et quand j’exprimais ma tristesse, on riait de moi et on me disait que se sont « les pisseuses » qui pleurent…

    Par contre quand j’étais joyeuse et contente tout le monde était très content et parfois quand j’étais joyeuse on me disait que j’en faisais trop.

    Alors, j’ai fini par mettre en place des stratégies face à mes émotions.

    Dans mes relations interpersonnelles, je faisais les mêmes réactions que je subissais quand j’étais enfant.

    Pas terrible pour être authentique avec soi et avec les autres.

    Je suis fascinée depuis que je suis toute petite par la condition humaine.

    Ma vie personnelle au travers de mon parcours est mes champs d’investigations et d’expériences préférés.

    Me remettre en contact avec mes émotions a été une clef fondamentale dans ma vie pour retrouver ma sensibilité.

    Accepter de ressentir toutes mes émotions, des plus terribles ( colère, rage, peur panique, détresse profonde…), aux plus apaisants ( joie, gratitude, enthousiasme…) a été l’une des premières étapes.

    J’ai appris ceci:

    Ce que je ressens est juste, et j’ai le droit de ressentir toutes mes émotions. Le plus délicat, c’est quand de très fortes émotions se présentent en moi et dans mes relations.

    J’ai appris à les laisser monter en moi, j’ai appris à les ressentir le plus pleinement possible. J’ai surtout appris quand la colère monte à ne pas l’expulser face à une autre personne.

    Cela blesse tous les protagonistes, c’est terrible la colère qui se déverse comme ça, chacun le sait d’expérience.

    Des fois je démarre ma voiture et je roule en hurlant, je dis tout ce qui me passe par la tête, et parfois il y a des mots horribles qui sortent de ma bouche.

    Ça me fait un bien fou. Et quand je reviens, ma colère s’apaise un peu.

    Je passe à autre chose, et patiente que l’atmosphère soit détendue pour dire à la personne avec qui je me suis énervé, que j’ai besoin de reparler de ce qui s’est passé entre nous. Et puis on parle tranquillement, on s’explique, on s’écoute, on pleure parfois aussi et on s’excuse de s’être blessés mutuellement.

    Parfois, ce n’est pas possible. Alors j’écris. Parfois, l’écriture ne me suffit pas, alors je vais voir mon psychologue avec qui je revisite cette colère. Là, c’est dans un cadre ou je me sens en totale sécurité, ou je ne me sens pas jugé, ou j’ai le droit d’exprimer ce que j’éprouve. Ma colère s’apaise de plus en plus.

    Parfois, cette colère ne me quitte pas, mais elle devient moins dévastatrice qu’avant.

    J’ai aimé le commentaire de Marina qui dit que derrière chaque émotion se cache un besoin non exprimé et qui donc doit être manifesté.

    J’ai découvert depuis quelque temps un outil que je trouve génial: la communication non violente.

    Je m’exerce doucement avec des personnes avec qui j’ai confiance à mettre en pratique cette nouvelle façon de m’exprimer, de nous exprimer ensemble. Tout en acceptant que l’autre personne ait le droit de me dire oui, ou non.

    C’est ce que je suis en train d’apprendre actuellement. Ça change tout… et c’est génial de le mettre en pratique dans les relations.

    Voilà, je voulais juste partager et témoigner.

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    • JJean-Baptiste dit

      Merci Aurelia pour ce commentaire impliqué, frais et enrichissant. C’est un véritable parcours personnel que nous pouvons deviner ici.

      Je vous souhaite une bonne continuation sur ce chemin de la découverte et de la maîtrise de vos émotions !

      À bientôt !

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  4. RRaoudha dit

    Ce n’est pas toujours évident de contrôler les émotions. Moi par exemple j’ai 30 ans, j’ai eu mon 3ème enfant il y a 11 mois, et depuis 6 mois environ je ne suis pas bien du tout.

    Je suis en désarroi total, pourtant j’ai un fort caractère, mais je suis envahi d’émotions que je ne maitrise plus. J’ai une immense mélancolie qui se manifeste sans raison. Je suis en colère absolue contre moi même, j’ai peur, je sens comme si j’ai une boule au ventre et j’ai des pensées négatives en permanence.

    Pour moi, la vie n’est que tristesse, déception, guerre, galère, facture. Enfin, je n’ai que de mauvaises pensées. Croyez-moi ça fait 6 mois que je me batte contre moi-même.

    J’en ai assez d’être toujours bouleversé, et de ne plus être en mesure de contrôler mes pensées.

    Je sais qu’à la fin ça me passera, mais ça fait 6 mois et c’est frustrant.

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    • JJean-Baptiste dit

      Bonjour Raoudha et merci pour votre retour.

      Se pourrait-il que votre état soit lié justement à la naissance d’un nouvel enfant ?

      Cette dernière amène toujours son lot d’interrogations et de remises en question… Espérons en tout cas que tout s’arrange très vite !

      À bientôt !

      Répondre

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