Tout ce que vous devez savoir pour vous libérer du regard des autres

Qui dit vie sociale et interactions avec son environnement dit très souvent appréhension vis-à-vis de ce que le monde extérieur peut penser de nous. On se soucie tous du regard des autres.

Après tout on essaye tout au long de notre vie de démontrer notre savoir vivre au reste de la société non ?

Qui ne pense pas à la façon dont on va le percevoir lorsqu’il s’habille le matin, prend la parole en public ou rencontre des inconnus ?

Cette peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être perçu comme capable de s’adapter à un cadre défini, créé chez de nombreuses personnes une angoisse sociale.

Mais pourquoi accorder tant de valeur au regard des autres?

Pourquoi vous limiter dans vos choix ou vos opinions par peur du « qu’en dira-t-on » ?

C’est une question que vous devez vous poser si vous voulez vivre pleinement votre vie, comme vous l’entendez et vous libérer du regard des autres.

1. Le regard des autres n’est qu’une apparence

Avant de réfléchir en termes d’influence sur le regard des autres, demandez-vous ceci : Suis-je le centre d’intérêt de mon environnement ?

Ma personne est-elle si importante, que tous les individus que je vais croiser aujourd’hui émettront un jugement personnel à mon égard ?

Le but n’est évidemment pas d’effriter votre confiance en vous, mais plutôt de vous faire réaliser, que comme toute autre personne, vous n’êtes qu’une toute petite partie d’un ensemble bien plus vaste.

Ainsi, une erreur, une bêtise ou autre maladresse ne sera pas analysée, décortiquée ou moquée pendant des mois ou des années.

Alors c’est vrai, pendant 5 minutes, une journée, une semaine… On pourrait parler de vous, mais cela s’arrêtera là.

N’oubliez pas que tous les individus que vous croisez ont leurs propres soucis, leurs propres priorités et très certainement cette même appréhension de ne pas apparaître comme formaté au moule que constitue leur environnement social.

Ne voyez pas cela comme une incitation à vous sentir moins important, bien au contraire, c’est le moyen de vous sentir plus libre !

Personnellement je n’ai jamais été à l’aise pour prendre la parole en public par exemple.

À la fac, je détestais les exposés et autres démonstrations de ce type…

Les premières minutes étaient toujours hésitantes.

Ma voix tremblotait et ma feuille de papier me paraissait illisible.

Et puis un jour, ce qui devait arriver arriva.

Une étudiante me posa une question « piège » sur un point que je venais de développer.

Pris de panique, je repris ma respiration, avant de m’apercevoir qu’elle n’avait en fait rien écouté de mon développement.

Ma réponse fut brève et à ma surprise, appréciée de l’audience.

Je lui répondis que si elle avait prêté attention à mon discours elle n’aurait jamais eu à me poser cette question.

Brouhaha dans la salle de cours, applaudissements… La totale. Même mon prof de l’époque se mit à rire.

Tout ça pour vous dire que non, les réactions à votre encontre ne sont ni figées ni prévisibles… Inutile donc de se focaliser là-dessus.

N’oubliez pas qu’aux yeux des gens qui pourraient émettre un jugement personnel à votre encontre, vous n’êtes qu’un personnage secondaire, le principal protagoniste étant bien souvent eux-mêmes.

2. Le regard des autres et les jugements personnels ont tous la même valeur

Étant susceptible par nature j’ai souvent accordé bien plus d’importance aux critiques négatives qu’aux compliments qu’on pouvait me faire. Pourquoi ?

Car comme tout le monde j’avais envie de plaire à mon prochain.

Mais l’objectivité, c’est justement cette capacité qu’à tout un chacun à accorder la même importance à tout commentaire reçu.

Alors non, nous ne sommes pas des moins que rien si on commet une erreur et encore moins des dieux vivants si on rencontre le succès.

Les sentiments qui sont liés à ces critiques (déception, tristesse, ou au contraire excitation et joie) ne doivent pas être disproportionnés.

Après tout les critiques nous sont adressées dans un cadre précis et n’ont souvent aucune légitimité à s’appliquer à l’ensemble de notre personnalité.

Réfléchir à ce sujet permet de relativiser largement le regard des autres, en ce que ce dernier ne peut influencer qu’une infime partie de votre existence.

Voilà de quoi vous aider à ne pas prêter attention plus que cela aux jugements personnels émis à votre encontre.

3. Améliorez votre propre jugement personnel !

La véritable question que vous devez vous poser repose sur l’orientation de votre vie et la construction de votre personnalité.

Voulez-vous devenir un produit formaté par votre environnement ou avoir une identité propre qui vous différencie du reste de la masse ?

Si votre voix va à la liberté personnelle, vous allez évidemment devoir booster votre confiance en vous et réfléchir en termes de tolérance personnelle afin de pouvoir évoluer sans peur du jugement.

Ceci étant dit, on ne s’affranchit pas aisément de la peur du regard des autres.

Voici un outil qui pourrait vous permettre d’en limiter l’effet psychologique :

Le journal émotionnel :

le journal émotionnel vous servira de soutien afin de ne pas oublier que vous êtes une personne de valeur.

Chaque jour pendant au moins une semaine, vous y noterez vos avancées, vos succès, vos pensées positives (vous connaissez l’importance du positivisme) ou tout simplement quelques petites choses que vous appréciez à propos de vous-même.

Cela peut paraître prétentieux, mais ce journal vous aidera à traverser les moments difficiles.

Quand la pression sera trop forte vous pourrez relire les quelques lignes ainsi rédigées afin de réaliser que le regard des autres n’a pas d’importance.

Vous savez qui vous êtes, par où vous êtes passé, et là où vous aller. Là est le plus important !

4. Adaptez vos jugements personnels à vos émotions

Le premier réflexe à adopter pour limiter les jugements personnels négatifs à votre égard, est bien entendu vous-même d’éviter d’être trop prompt à émettre un avis sur les autres individus.

L’erreur est humaine et on ne peut pas plaire à tout le monde.

Cependant, en faisant preuve d’un minimum de compréhension et de sympathie, vous vous éviterez les foudres de votre cercle social une fois que vous vous retrouverez en position de faiblesse, relativisant la portée du regard des autres.

Simple question de logique, mais qui mérite d’être soulignée.

Avant de vous rire de quelqu’un, demandez-vous comment vous réagiriez dans la même situation et essayez de vous assimiler à cette personne.

Rapidement vous serez pris de compassion et changerez votre manière de voir les choses.

Cette méthode vous permettra d’abaisser votre barrière psychologique et vous permettra aussi d’être moins dur avec vous-même lorsque vous ferez votre autocritique, ce qui permettra d’améliorer votre estime personnelle.

5. Savoir relativiser le regard des autres

Si nombreuses sont les personnes qui se sentent vivantes en émettant des jugements personnels sur autrui, ce n’est pas l’individu en tant que tel qu’elles attaquent directement.

Ce processus permet d’abord et avant tout de se donner de l’importance et de libérer frustration et colère liées à des évènements qui n’ont souvent aucun rapport direct avec vous.

En bref, une personne qui vous critique, ne s’adresse pas à vous en tant que personne, mais à un individu lambda à titre d’exutoire.

Ces mêmes individus ne recherchent en fait qu’à satisfaire leur besoin de reconnaissance envers leur environnement en s’en prenant à une personne en position de faiblesse ou ne partageant pas leur vision des choses.

Ils sont en quête d’approbation collective.

La critique est alors plus un phénomène qui trouve des explications dans la personnalité de son auteur que dans la cible visée.

Le regard des autres reflète bien souvent leur propre insécurité et leur désir de reconnaissance.

Pourquoi dans ce cadre se borner à tenter de satisfaire au regard des autres ?

Prendre en considération le regard des autres, c’est se limiter dans sa capacité à s’épanouir et à vivre sa vie comme on l’entend…

Un choix que vous regretterez au moment de faire le bilan de votre vie. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour changer !


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